Le diagnostic archéologique réalisé en amont du projet d’extension de la zone d’activité du Fond Squin a permis de mettre au jour une concentration de vestiges attribués à l’âge du Bronze final. L’état de conservation est variable et va de 8 à 40 cm de profondeur en fonction des structures. Le mobilier découvert est composé de céramique et de silex rattaché à l’âge du Bronze. L’occupation globale est difficile à caractériser, comme c’est souvent le cas pour ces sites d’habitat ouvert datés de la Protohistoire ancienne. Il s’agit probablement d’un ou de plusieurs petits territoires agricoles en lien les uns avec les autres. L’outil du diagnostic, s’il est important et nécessaire, ne suffit pas, à lui seul à obtenir toutes les informations utiles à la compréhension globale des installations humaines de cette période. Le nombre restreint de structures et l’organisation de ces modèles d’occupations ne peuvent être clairement compris et appréhendés que grâce à des décapages extensifs. En effet, ceux-ci permettent de lire les ensembles de vestiges fonctionnant ensemble et de les relier à d’éventuelles zones de stockage ou d’artisanat. Une fouille serai également l’opportunité d’engager des analyses qui participes à la compréhension de l’occupation. Le reste des structures mises au jour se rapporte à l’Époque contemporaine hormis un anecdotique tronçon de fossé ayant livré 2 tessons d’époque romaine.
Référence du rapport
MANIEZ J., BOUTTEAU D., CADART J.,
Saint-Martin-lez-Tatinghem, Le Fond Squin,
Rapport final d’opération de diagnostic, édition Direction de l’Archéologie du Pas‑de‑Calais, Dainville, 2021, 74 pages, 31 figures.