Accueil>Actus>
Exposition "Apporter sa pierre à l'édifice" : Visite virtuelle de l'exposition
Exposition "Apporter sa pierre à l'édifice" : Visite virtuelle de l'exposition
En attendant la réouverture de l'exposition "Apporter sa pierre à l'édifice. Archéologie de l'abbaye de Mont-Saint-Éloi" en septembre 2020, la Maison de l'Archéologie vous en propose une visite virtuelle.
À travers près de quatre-vingt objets archéologiques exceptionnels et présentés en exclusivité, mais également des documents d’archives et des restitutions 3D, l’exposition "Apporter sa pierre à l'édifice. Archéologie de l'abbaye de Mont-Saint-Éloi" dévoile la vie de la communauté de chanoines, le fonctionnement de l’abbaye, l’évolution des églises romane, gothique et moderne, ou encore les savoir-faire artisanaux du Moyen Âge et de l’époque moderne.
Retrouvez ici une sélection d’objets et quelques photos de l’exposition :
Visite virtuelle de l'exposition "Apporter sa pierre à l'édifice"
Galerie photos
Prier, la vie dans l’abbaye. Dès les premiers siècles du christianisme, des croyants particulièrement fervents décident de se retirer du monde pour répondre à l’appel de Dieu. Certains choisissent de vivre seuls, en ermites. D’autres préfèrent la vie en communauté. Droits réservés
Frange décorative de tissu liturgique. 13ième – 18ième siècles. Tissu avec fils d’argent. Ce fragment appartient à un tissu liturgique, comme une nappe d’autel ou un voile de lutrin. L’association des couleurs jaune d’ocre avec le violet et l’argent correspond à la liturgie des défunts et du Carême. Droits réservés
Robinet. 16ième – 18ième siècles. Plomb. Ce robinet, aussi appelé cannelle ou chantepleure, était utilisé pour tirer du vin, du cidre ou de la bière d’un tonneau. La Règle de saint Augustin autorisait la consommation modérée de vin. Droits réservés
Habit de chanoine. 19ième siècle. Papier. Le chanoine du 18ième siècle est vêtu d’une soutane violette avec boutons et boutonnière rouges et d’un surplis blanc. Sur le bras gauche, il porte un manipule noir. Les vêtements varient selon l’époque, le moment de la journée et la fonction du chanoine dans la communauté. Mont-Saint-Éloi, Costume des chanoines réguliers de l’abbaye, Douai, imp. A. Robaut. Publié dans A. de Cardevacque, L’abbaye du Mont-Saint-Éloi, 1068-1792, Arras, A. Brissy, 1859, Archives départementales du Pas-de-Calais, 4J 483/58. Droits réservés
Gisant féminin en pierre bleue du 13e - 14e. Un gisant est une sculpture représentant le défunt et placé au-dessus de son tombeau. Celui-ci figure une femme vêtue d’une robe et d’une cape. Cette dernière est maintenue sous le bras d’un côté par une cordelette et une broche, et laissée libre de l’autre. Elle est coiffée d’un voile et d’une guimpe laissant dépasser deux mèches de cheveux bouclés. Elle est en position de prière.Ses pieds reposent sur un petit chien, symbole de fidélité, d’obéissance et d’appartenance à la noblesse.
Plate-tombe. 16ième – 18ième siècles. Pierre bleue. Cette plaque de pierre bleue figure un angelot et une mitre placée sur un blason malheureusement trop fragmenté pour en déterminer le propriétaire. Elle marque l’emplacement de la tombe d’un abbé. Ceux de Mont-Saint-Éloi avaient obtenu le droit de porter la mitre, la coiffe habituellement réservée aux évêques. Droits réservés
Élever, la succession des églises abbatiales. Bâtie, remaniée, agrandie, détruite, reconstruite… l’église de l’abbaye de Mont-Saint-Éloi a été maintes fois modifiée et a connu trois états principaux : l’église romane, l’église gothique et l’église classique. Les fouilles archéologiques ont permis d’étudier ces édifices. Droits réservés
Base, fût de colonne et chapiteau gothiques. 13ième siècle. Pierre bleue. Les colonnes de la crypte gothique sont adossées au mur. Elles se composent d’une base, d’un fût et d’un chapiteau. La base porte les marques d’une bretture, outil à dents carrées utilisé par le tailleur de pierre. Le fût a été poli sur sa partie visible. Le chapiteau est caractéristique du début de la période gothique. De forme évasée, il est sculpté de larges feuilles dont les extrémités ressemblent à des bourgeons. Droits réservés
Base, fût de colonne et chapiteau gothiques. 13ième siècle. Pierre bleue. Les colonnes de la crypte gothique sont adossées au mur. Elles se composent d’une base, d’un fût et d’un chapiteau. La base porte les marques d’une bretture, outil à dents carrées utilisé par le tailleur de pierre. Le fût a été poli sur sa partie visible. Le chapiteau est caractéristique du début de la période gothique. De forme évasée, il est sculpté de larges feuilles dont les extrémités ressemblent à des bourgeons. Droits réservés
Base, fût de colonne et chapiteau gothiques. 13ième siècle. Pierre bleue. Les colonnes de la crypte gothique sont adossées au mur. Elles se composent d’une base, d’un fût et d’un chapiteau. La base porte les marques d’une bretture, outil à dents carrées utilisé par le tailleur de pierre. Le fût a été poli sur sa partie visible. Le chapiteau est caractéristique du début de la période gothique. De forme évasée, il est sculpté de larges feuilles dont les extrémités ressemblent à des bourgeons. Droits réservés
Fût de colonne classique. 18ième siècle. Marbre. Ce fût de colonne a été taillé dans du marbre brun et bleu veiné, matériau d’importation dont l’utilisation montre la richesse de l’abbaye au 18ième siècle. Droits réservés
Chapiteau moderne. 18ième siècle. Calcaire. Ce fragment de chapiteau est orné de volutes qui rappellent l’ordre ionique. L’architecture de l’église classique emprunte les formes, les motifs et les proportions des édifices de l’Antiquité. Droits réservés
Fragments d’autel. 18ième siècle. Marbre. Cette table d’autel est ornée de moulures composées d’un tore (1), d’un réglet (2) et d’un congé (3). Le marbre, matériau d’importation, est aussi utilisé pour le dallage de l’église et des bâtiments conventuels. Droits réservés
Décor classique. 16ième – 18ième siècles. Calcaire. Main tenant une couronne de laurier. Ce bloc sculpté de style classique décorait l’église gothique avant qu’elle ne soit détruite. Il conserve des traces d’enduit rouge et de feuille d’or. Droits réservés
Dessin de l’église abbatiale classique. 18ième siècle. Papier. Ce document montre la face sud de l’église classique, sa façade, son chevet ainsi que son plan au sol. Il est l’œuvre de Xavier Souillart, un architecte qui a vu l’abbaye en cours de démolition au 18ième siècle. Ses dessins sont des restitutions, pas toujours exactes, réalisées de mémoire et à partir de témoignages. Émile Souillart, Eglise abbatiale de Mont-Saint-Éloi. Planche générale de l’église : plan, élévations. Archives départementales du Pas-de-Calais, 7 Fic 577. Droits réservés
Construire, les métiers à l’œuvre. Le chantier de construction d’une nouvelle église nécessite le travail de plusieurs artisans aux savoir-faire complémentaires. Le recyclage et l’emploi de matériaux locaux sont déjà d’actualité. Droits réservés
Bloc avec traces d’outil à grain d’orge. 13ième – 16ième siècles. Pierre bleue. Le taillant est un outil à percussion directe. Il est constitué de deux tranchants droits et parallèles au manche. Il sert principalement à égaliser les faces des pierres de parement ; Le taillant à grain d’orge est muni de dents en pointes. La gradine à grain d’orge est un ciseau muni de dents en pointes qui sert également à dégrossir. Elle s’utilise avec un maillet, en percussion indirecte. Droits réservés
Panneau de pavement à décor géométrique. Fin du 13ième siècle. Terre cuite. Ces carreaux de pavement proviennent de la crypte gothique. Les carreaux verts et jaunes de forme triangulaire forment un motif linéaire bicolore géométrique encadré par des carreaux rectangulaires vert olive. Ce style précède les motifs en « quart de couronne ». Droits réservés
Cives. 18ième siècle. Verre. Une cive est une plaque de verre circulaire obtenue par la technique du soufflage en plateau. La boudine, partie centrale de la cive, porte la trace du détachement de la canne à souffler. Cette zone, ainsi que les bordures légèrement ourlées, ne sont pas utilisables pour découper des verres à vitraux. Droits réservés