Le Centre départemental d’archéologie poursuit sa route sur les Ch’mins de Traverse !
Dans le cadre de la saison culturelle départementale, trois rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte, ont été programmés par le Centre départemental d’archéologie.
Le 7 novembre, vous étiez invités à visiter l’exposition « Les voies romaines dans le Pas-de-Calais » installée au collège Antoine de Saint-Éxupéry de Douvrin et à découvrir les métiers de l’archéologie.
Pour notre deuxième rendez-vous, nous vous invitons à une conférence intitulée « Vivre à Rebreuve-Ranchicourt il y a 5 000 ans : habitat, agriculture et artisanat à la fin du Néolithique ». Elle aura lieu à la médiathèque de Rebreuve-Ranchicourt, rue des écoles, le mardi 17 novembre 2015 à 18h00. Élisabeth Panloups, archéologue au Centre départemental d’archéologie, vous présentera les résultats de la fouille qui s’est déroulée à Rebreuve-Ranchicourt en 2014 et le bilan des études menées sur le site et en laboratoire.
Une occupation de la fin du Néolithique
Le Conseil départemental du Pas-de-Calais a entrepris le projet de déviation de la RD 301 au niveau des communes d’Houdain, Rebreuve-Ranchicourt et Maisnil-Lès-Ruitz. Sur la base des prescriptions de l’État, une équipe d’archéologues du Centre départemental d’archéologie est intervenue de septembre à octobre 2014 pour fouiller une occupation de la fin du Néolithique (entre - 2900 et - 2500 ans).
Durant la première moitié du 3ᵉ millénaire avant notre ère, les habitants ont bâti trois bâtiments successifs, qui témoignent d’une occupation sur le long terme.
Seules les fondations des bâtiments livrent des informations aux archéologues pour comprendre les techniques architecturales. Mais certaines disciplines connexes de l’archéologie permettent de compléter les observations de terrain. À Rebreuve-Ranchicourt une analyse micromorphologique a été mise en place. Ces différentes études doivent permettre de proposer une restitution en élévation des bâtiments.
Ces constructions étaient-elles des maisons ? Quelles activités artisanales étaient pratiquées et comment s’organisaient-elles à l’intérieur des bâtiments ? Où étaient stockées les récoltes ? Différents vestiges de la vie quotidienne, comme des fragments de vases de stockage et de vaisselle en céramique permettent de répondre à ces questions.
Pour en savoir plus, consultez la plaquette archéologique.